Au sein de GRDF, après consultation des IRP et classification de ce projet (nommé ci-dessus) en réorganisation de niveau national, les échanges entre partenaires sociaux ont porté, nationalement puis localement, sur la mise en place opérationnelle, dès 2016, de pilotes urbains qui demain
serviront de modèles pour l’ensemble des sites nationaux tant urbains que ruraux.
La CFDT, dès le début, a souligné les enjeux de ce dossier ainsi que les opportunités d’instaurer un réel dialogue social, tant loué par la direction. Malgré nos insistantes demandes argumentées, les responsables locaux, ancrés dans des certitudes égocentriques, ont fait fi de nos attentes et ont adopté une attitude provocatrice et dédaigneuse.
La CFDT a de ce fait cessé toute participation, exigeant de la direction nationale un recadrage managérial de ses responsables locaux, accompagné d’une explication précise du bien-fondé d’un dialogue social de qualité.
En effet, dans le cadre de ce projet, si les concertations ne se réalisent pas dans un contexte de respect, de loyauté et de
transparence, comment échanger sur les nouveaux emplois, leurs classements, les primes envisagées, les nouvelles
organisations dans des zones d’interventions repensées, des zones d’astreintes redéfinies, d’éventuelles prises de travail sur chantier, du géo-positionnement des agents, de nouveaux horaires, etc. L’efficience voulue fera défaut au détriment de la vie professionnelle de l’ensemble des salariés de GRDF et du service rendu.
Dès septembre, les concertations s’amplifient, la CFDT espère et attend de l’ensemble des pilotes des différents projets plus de considération des partenaires sociaux et plus d’humilité dans leur comportement.